Candidat à l’élection présidentielle

[Administrateur]

Objet : Doléances des professionnels de l’accueil familial 
 
 le courrier ci-joint envoyé individuellement à chaque candidat déclaré

Extrait :
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L’accueil familial – qu’il soit pratiqué par un assistant maternel, un assistant familial ou un accueillant familial – est un socle primordial de l’équilibre de notre société. 


Que feraient les parents sans l’assistant-e- maternel-le- qui prend soin de leurs enfants pour leur permettre d’exercer leur propre activité professionnelle ? 


Que feraient les services de Protection de l’Enfance sans les assistants familiaux qui se professionnalisent de plus en plus tout en préservant un cadre familial permettant aux enfants accueillis de se reconstruire ?


 Que feraient, enfin, les proches des personnes âgées ou porteuses de handicaps si les accueillants familiaux n’étaient pas là pour les relayer ?


 Leur rôle est prépondérant dans tous ces domaines. Il est essentiel d’être à l’écoute de leurs besoins et de leurs attentes si l’on veut assurer la pérennité de ces métiers déjà bien mis à mal par l’absence de relève et les nombreuses défections. 


Comment attirer et fidéliser des professionnels auxquels on ne peut promettre aucune protection contre les risques et la précarité ?


 Les fédérations associatives nationales ANAMAAF – ANRAMAM – FNAF – et le syndicat professionnel SUPNAAFAM-UNSA souhaitent attirer l’attention des candidats à l’élection présidentielle sur les difficiles conditions d’exercice des métiers qu’ils représentent. "




Malgré la promulgation de lois successives – qui, par ailleurs, tardent à être appliquées-  la situation des professionnels de l’accueil familial est alarmante. Ils subissent de plein fouet les conséquences de la crise économique actuelle :  - Assistants familiaux : budgets départementaux contraints pour les professionnels du secteur public dont le pouvoir d’achat est en constante régression - Assistants maternels et Accueillants familiaux : sous-emploi voire chômage pour les salariés de gré à gré. Eux-mêmes sans emploi, les parents ne confient plus leurs jeunes enfants aux assistants maternels .
Voir le Fichier : Courrier-presidentiables-15-03-2017.pdf